Azumah Nelson et Ike Quartey, icônes de la boxe en Afrique (1ère partie)

boxe ghana Malgré son lourd passé historique (colonisation, période de grandes explorations, conflits, indépendance, …), l’Afrique est un continent qui regorge de beaucoup de sportifs qui se sont illustrés au niveau mondial.

Avant 1960, aucune médaille olympique n’avait encore été remportée par un Africain noir. Pour la première fois de son histoire, le Ghana a participé aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956 et était représenté par sept sportifs, tous engagés en athlétisme. Quatre ans plus tard, pour les JO de Rome, le pays est à nouveau représenté par sept sportifs toujours pour la discipline de l’athlétisme, mais cette fois-ci, six boxeurs les accompagnent. Clement Isaac Quartey, issu d’une famille de 27 enfants avec cinq femmes différentes et qui n’est autre que le demi-frère du futur champion du monde Ike « Bazooka » Quartey, boxe dans la catégorie des poids super-légers et est considéré comme l’un des meilleurs boxeurs du pays. Pendant ces JO, il remporte ses combats contre Mohamed Boubekeur, Khalid Al-Karkhi, Kim Deuk-Bong et accède à la demi-finale. Il aurait dû boxer contre Marian Kasprzyk, mais ce dernier a déclaré forfait, ce qui lui ouvre les portes de la finale. Le boxeur ghanéen affronte donc le boxeur tchécoslovaque Bohumil Nemecek. Malgré une solide résistance et des contres remarquables, Quartey est battu aux points à l’unanimité des juges. En remportant cette médaille d’argent, Quartey crée un exploit énorme et devient le premier médaillé olympique Africain noir. En 1988, aux Jeux Olympiques de Séoul, c’est son demi-frère, Ike Quartey, qui représentera le Ghana (avant de connaitre une remarquable carrière professionnelle ainsi que la consécration mondiale).

De l’ombre à la lumière

L’Afrique est, malgré son histoire, un symbole fort. A commencer par Mohammed Ali. Ce grand boxeur qui a traversé le siècle du combat des Noirs américains pour leurs droits civiques et de la guerre du Vietnam. Celui qui aura donné à toute une génération un souffle nouveau et l’espoir qui manquait pour se réaliser. Même s’il y a eu ce combat de légende à Kinshasa contre George Foreman le 30 octobre 1974, bien avant cela, Ali était déjà l’Afrique. Dix ans auparavant, en 1964, Ali était déjà venu sur le sol africain. Pour rappel, durant cette année, il est devenu champion du monde des poids lourds en battant Sonny Liston, et peu de temps après, il a rejoint la « Nation de l’Islam ». Et suite à cette reconversion, il décide d’aller en Afrique afin de rencontrer ses « frères et soeurs ». En mai 1964, il part pour une tournée d’un mois sur le continent, et commence son voyage par le Ghana où des milliers de personnes l’attendaient à l’aéroport pour l’acclamer. Tout le long du séjour, il aura été traité, non pas comme un boxeur devenu champion du monde, mais comme un héros national, un symbole. Il sera reçu par le président Kwame Nkrumah, qui a été le premier leader africain à faire plier le colonialisme et qui a mené le Ghana vers l’indépendance en 1957. Nkrumah Ali Le Ghana est un pays avec un riche héritage sportif. Il a fait de très grands progrès dans le but de devenir la nation africaine par excellence dans de nombreuses disciplines sportives. Même si des évènements sportifs tels que l’athlétisme, le tennis, le basket-ball, le rugby, le hockey, le cricket et le golf sont très populaires, les deux sports qui déchainent les passions sont le football et la boxe.

Bien que le football soit plus populaire et que la majorité des subventions soient pour l’équipe nationale les « Black Stars », il n’empêche que la boxe est une culture (qui  a été développée sous l’ère coloniale anglaise) bien implantée notamment à Accra, la capitale du Ghana. A Jamestown, l’un des plus vieux quartiers de la ville, et à Bukom, enfants, adolescents et adultes s’entrainent sans relâche. C’est là où il y a la plus forte concentration de clubs de boxe. Des entrainements avec du matériel rudimentaire ( il n’est pas rare de voir des personnes s’acharner à monter et descendre en cadence sur de vieux pneus usés), des salles de boxe où il n’y a pas de vestiaires et rarement de rings, pas de toits pour certains, pas d’électricité, ce qui contraint l’arrêt des entrainements dès le début de soirée. Mais qu’importe, là-bas, la vie est dure, il faut se battre pour survivre. Un « fighting spirit » hors du commun qui fait que le Ghana a porté plusieurs de ces boxeurs au titre de champion d’Afrique et, sur la scène internationale, au titre de champion du monde.

Le Ghana a produit certains des plus grands boxeurs de l’Afrique, notamment les anciens champions du monde Azumah « Le Professeur » Nelson, Ike « Bazooka » Quartey et Joseph « King Kong » Agbeko qui continuent d’inspirer une nouvelle génération de boxeurs ghanéens. Leurs exploits ont inspiré la majorité des jeunes dans les zones défavorisées à travers le pays, en cherchant à les imiter.

  • Edward Blay : médaillé d’or dans la catégorie des poids légers aux Jeux du Commonwealth à Perth en 1962, médaillé de bronze dans la catégorie des poids super-légers aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964, et médaillé d’or dans la catégorie des poids welters aux Jeux du Commonwealth à Kingston en 1966.
  • Prince Amartey : médaillé de bronze dans la catégorie des poids moyens aux Jeux olympique de Munich en 1972.
  • David Kotey : champion du monde WBC des poids plumes de 1975 à 1976. Il a été le 1er boxeur ghanéen à être champion du monde.
  • Azumah Nelson : le plus grand champion de boxe ghanéen de tous les temps. Médaillé d’or dans la catégorie des poids plumes aux Jeux africains en 1978, champion du monde WBC des poids plumes de 1984 à 1987, et champion du monde WBC des poids super-plumes de 1988 à 1994 et de 1995 à 1997. Une légende vivante qui a été sacrée, par le conseil mondial de boxe, comme étant le « plus grand boxeur professionnel d’Afrique de l’histoire ».
  • Ike Quartey : champion d’Afrique de 1990 à 1991 dans la catégorie des poids supers-légers, et champion du monde WBA des poids welters de 1994 à 1997.
  • Joshua Clottey : champion d’Afrique dans la catégorie des poids welters en 2001, et champion du monde IBF des poids welters de 2008 à 2009.
  • Joseph Agbeko : champion du monde IBF des poids coqs de 2007 à 2009 et de 2010 à 2011.

Boxe


 

Ike « Bazooka » Quartey : l’un des meilleurs jabs de l’histoire :

Ike-Quartey Même s’il n’est pas aussi populaire (à juste raison) qu’Azumah Nelson, Ike Quartey n’en reste pas moins un boxeur qui a fait la fierté de son pays. Né le 27 novembre 1969 à Bukom au Ghana, il a commencé sa carrière sous la direction du célèbre Yoofi Boham, qui avait formé de nombreux champions de boxe au Ghana dont Azumah Nelson. Il connaitra une belle carrière en amateur, affichant un palmarès de 50 victoires et 4 défaites. Quartey a représenté son pays aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 dans la catégorie poids welters, mais battu par Grahame Cheney, il n’a pu atteindre les quarts de finale. Il devient, ensuite, professionnel le 26 novembre 1988. Il a été champion d’Afrique des poids super-légers le 4 mai 1990, et champion du monde WBA des poids welters de 1994 à 1997. Il se retirera des rings en 2006 avec un palmarès de 37 victoires dont 31 avant la limite, 4 défaites et 1 match nul. 

Boxeur intelligent et véritable guerrier, Ike « Bazooka » Quartey avait l’un des meilleurs jabs de l’histoire, un jab d’une redoutable efficacité. De 1998 à 1992, tous ses combats auront lieu à Accra au Ghana, enchainant les victoires avant la limite. Ensuite, dès 1992, le « Bazooka » du Ghana effectuera une partie de sa carrière en France, promu par les frères Acaries, qui se vanteront d’avoir découvert le phénomène Quartey. Toujours invaincu en 25 combats, dont 21 remportés avant la limite, il est devenu un sérieux prétendant pour le titre mondial. Et, le 4 juin 1994, pour son 26ème combat, il a l’opportunité de participer à son 1er championnat du monde contre le tenant du titre WBA des poids welters et toujours invaincu, Crisanto Espana. Un défi de taille pour Quartey face à un adversaire redoutable qui a obtenu le titre en battant Meldrick Taylor par KO dans la 8ème reprise le 31 octobre 1992 et qui est sur une série de 30 combats sans aucune défaite, dont 25 par KO. Le combat a lieu à Levallois-Perret en France, et Quartey devient le nouveau champion du monde WBA des poids welters en stoppant Espana dans la 11ème reprise.

Il défendra victorieusement sa ceinture en faisant parler sa puissance contre Alberto de las Mercedes Cortes le 1er octobre 1994, Bobby Butters  le 4 février 1995, Jung-Oh Park le 4 mars 1995, Andrew Murray le 23 août 1995, Jorge Ramirez le 3 février 1996, et Vince Phillips le 12 avril 1996. Grâce à sa constance, ses prestations sur le ring et ses victoires avant la limite, Ike Quartey, toujours invaincu, est considéré comme l’un des dix meilleurs boxeurs au monde. Le 4 octobre 1996, il bat aux points Oba Carr, et renoue avec la victoire avant la limite contre Ralph Jones le 18 avril 1997. Partout on parle d’un combat de réunification entre le champion WBA, Ike « Bazooka » Quartey et le tenant du titre WBC, Pernell « Sweet Pea » Whitaker. Un combat qui pourrait avoir lieu durant l’hiver 1997 ou au printemps de l’année 1998. Un choc attendu entre deux des meilleurs poids welters du moment. D’autant plus que tout le monde avait en mémoire le combat, dans la catégorie des poids légers, de Whitaker contre un autre boxeur ghanéen, Azumah Nelson

Le 17 octobre 1997, Quartey défend sa ceinture contre Jose Luis Lopez. Pour ce combat, le ghanéen souffrait de paludisme. Son équipe lui avait conseillé de reporter le combat, mais Quartey ne voulait pas rater cette occasion. Afin de préserver son énergie, il a boxé pendant une grande partie du combat avec une seule main, son puissant et précis jab du gauche (le Compubox donne un record de 313 jabs). Un combat où il y a eu de l’action tout de même, et même si Quartey a été au tapis dans les 2ème et 11ème reprises, Lopez a connu des moments difficiles tout au long du combat, gêné par ce jab chirurgical du ghanéen. Lopez, après avoir envoyé le champion au tapis dans la 11ème reprise, a haussé le ton jusqu’à la 12ème reprise. Dans un premier temps, Quartey est déclaré vainqueur par décision majoritaire des juges, mais une erreur a été trouvée dans la notation. Ce combat se soldera donc par un match nul, mais la plupart des observateurs estimaient que Quartey méritait la victoire. Sa cote de popularité, malgré cet incident, restera intact. Le 17 octobre 1997, le même jour que le combat Quartey-Lopez, Whitaker remporte son combat contre Andrei Pestriaev. Après un test positif à la cocaïne, cette victoire lui sera retirée.

de-la-hoya-vs-Ike-Quartey

L’année 1998 sera synonyme d’inactivité pour Ike Quartey. Des raisons personnelles, professionnelles et médicales vont conduire à son absence des rings jusqu’en février 1999.

Pourtant, sur le plan professionnel, l’année aurait du être très riche puisqu’il était prévu trois combats.  Un combat en avril contre Whitaker mais qui a été annulé car ce dernier a été contrôlé positif à un produit illicite, et un combat contre le tenant du titre WBC, Oscar de la Hoya, prévu pour le 21 novembre. Mais celui-ci ayant subi une coupure à l’arcade à l’entrainement, le combat sera reporté en février 1999. Et pour finir, une défense de son titre WBA contre son challenger obligatoire, Andrei Pestriaev, était prévue en date du 20 août. Quartey, pâle et fiévreux après une séance d’entraînement, a été hospitalisé le 11 août au Korle Bu Teaching Hospital d’Accra pour des douleurs de poitrine. Les médecins lui diagnostiquent une infection respiratoire. Il est sorti quelques jours après de l’hôpital, et les médecins lui ont demandé d’éviter de reprendre l’entraînement avant deux bonnes semaines afin de récupérer. En plus de son inactivité, Quartey est forfait pour la défense de son titre. Il sera destitué de son titre par la World Boxing Association.

L’année 1999 marque le retour du « Bazooka » sur le devant de la scène. Toujours invaincu en 34 combat et un match nul, Quartey affronte enfin de la Hoya, lui aussi toujours invaincu en 29 combats, le 13 février 1999 au Thomas & Mack Center de Las Vegas. Animé par un esprit de revanche du fait que le tenant du titre WBC ait prétexté une blessure à l’arcade en novembre dernier pour repousser le combat, Quartey, en colère, aura ses mots :

«Il n’était pas prêt et il s’est dégonflé. Et je vais être le premier à le battre. Ce sera une formalité pour moi, alors que cela sera considéré comme un exploit par beaucoup d’autres.»

Pour grand nombre de spécialistes, Quartey est considéré comme étant le meilleur adversaire que de la Hoya n’ait eu à affronter depuis le début de sa carrière, et que ce combat sera la plus dure épreuve pour lui également. Beaucoup estime qu’il est protégé par son promoteur Bob Arum, et que son palmarès de 29 combats en autant de victoires est surfait.

Le combat va tenir toutes ses promesses. Quartey a pris la mesure du combat malgré quelques répliques du champion en titre. Des coups puissants et l’impressionnant jab du « Bazooka » ghanéen contenaient un de la Hoya dominé à plusieurs reprises. Dans la 6ème reprise, de la Hoya réussit à envoyer son adversaire au tapis. Quartey se relève, et le « Golden Boy » va à la guerre, mais à son tour, il ira au tapis. Les reprises suivantes sont disputés. Le champion a été blessé au nez et à la pommette gauche. Même s’il est bien revenu dans la 10ème et 11ème reprise, de la Hoya sait qu’il est tout proche de connaitre sa 1ère défaite et de perdre son titre de champion du monde. Dans la 12ème et dernière reprise, il va donc tout tenter. Il réussit à envoyé son adversaire au tapis dès le début de la reprise. Quartey se relève, et de la Hoya se déchaine. Il assène une avalanche de coups pendant une bonne trentaine de secondes, crochets, uppercuts, tout passe. Il ébranle Quartey qui trouve le moyen, malgré le déluge, de répliquer. Epuisé, et surtout frustré devant la résistance et la puissance du ghanéen, de la Hoya recule. Au gong final, Ike Quartey lève les bras pour se féliciter de sa victoire, et Oscar de la Hoya, de manière moins enthousiaste, l’a imité. Et le verdict tombe. La victoire revient par décision partagée à de la Hoya. Deux juges ont rendu des cartes de 116-112 et 116-113 en sa faveur, alors que le 3ème juge avait Quartey vainqueur avec une carte de 115-114. Une décision qui a suscité la controverse, certains parlant même de vol. Pour beaucoup, Quartey avait clairement gagné ce combat.

«  Vous avez vu le combat. Le monde a vu le combat. Tout le monde a vu la décision. Tu sais que j’ai gagné le combat, mais tu savais que je ne pouvais pas gagner par décision à Las Vegas ».

De la Hoya pensait que cette victoire mettrait fin aux critiques quant à son palmarès « gonflé » en raison du niveau des ses adversaires. Pour lui, il venait d’affronter et battre Quartey, ce que personne n’avait fait auparavant.  Cette victoire controversée ne lui vaudra pas le respect qu’il croit mérité.

Après cette défaite, Ike « Bazooka » Quartey va de nouveau être inactif et ne remontera sur le ring qu’en avril 2000.

Pour son retour, il se lance un défi de taille en montant de catégorie et en affrontant le champion du monde IBF des poids super-welters, l’invaincu Fernando Vargas. Un combat disputé mais le champion en titre a dominé les débats face Quartey qui connaitra sa 2ème défaite à l’unanimité des juges (116-111, 116-111, 114-113).

Après ce combat, Quartey sera à nouveau absent des rings. Après 5 ans d’absence, il fait son retour sur le ring. Durant l’année 2005, il sera victorieux de ses 3 combats de rentrée : Clint McNeil le 14 janvier, Verno Phillips le 18 juin, et Carlos Bojorquez le 3 décembre.

Le 5 août 2006, au Madison Square Garden de New-York, il affronte un adversaire de taille, l’ancien champion IBF et WBC des poids welters, Vernon Forrest. Quartey sera victime à nouveau d’une décision controversée. Forrest est déclaré vainqueur à l’unanimité des juges (96-93, 95-94, 95-94). La plupart des spécialistes sont outrés par ce vol, et le public affiche son mécontentement sous les huées.

Le 12 décembre 2006, il remonte sur le ring pour affronter Winky Wright. Quartey perd à l’unanimité des juges, mais sans controverse cette fois-ci.

Il se retire de la boxe après ce combat. Ike Quartey est désormais dans le monde des affaires, et il est l’un des rares champions à ne pas oublier ses racines, car la plupart des boxeurs ghanéens, dès qu’ils réussissent, souvent restent aux États-Unis ou en Europe.

Trop souvent défavorisé par les juges, il reste malgré tout un grand champion qui a marqué son époque. Mais ces décisions controversées ainsi que ses longues périodes d’inactivité lui auront été quelque peu préjudiciables et l’auront empêché d’avoir la carrière et la reconnaissance qu’il méritait. 

ike


32 réflexions sur “Azumah Nelson et Ike Quartey, icônes de la boxe en Afrique (1ère partie)

  1. bravo pour cet article. Quartey un boxeur que j’ai adoré, un jab de tueur. Le boxing business lui a gaché sa carrière tout simplement.

  2. Battling Siki, 1er africain a être sacré champion du monde, mais il n’a pas eu une carrière aussi prestigieuse que Quartey et Nelson.

  3. ton blog est vraiment top, tes rubriques aussi, j’adore trop. Merci pour ce très bon article. Moi aussi j’ai appris quelques petits trucs concernant certains boxeurs africains et les problèmes de santé de Quartey dont la carrière aurait pu être meilleur que celle qu’il a eu (et qui est déjà bien)

  4. Tu as vu FDB, plusieurs blogs-sites sur la boxe reprennent tes articles en te citant, c’est trop cool pour toi ça, ça prouve la qualité de ton blog et tes articles.

    1. Oui, je suis au courant que certains sites et blogs consacrés à la boxe mettent certains de mes articles. A chaque fois je reçois une notification « Ping ». Perso, ça ne me dérange pas tant que le lien du blog y est. D’une part, ça fait un peu de pub pour le blog, et d’autre part, c’est gratifiant car le contenu des articles leur plait. Et puis si ça peut agrémenter leur blog ou leur site en plus de leurs articles, pourquoi pas.

      1. Se casser la tête pour écrire des articles et que d’autres les prennent (même s’il y a le lien de ton blog) pour mettre sur leur blog, moi ça m’énerverait. Il ne crée rien ces mecs, aucun mérite à avoir.

  5. On sent que tu les travail tes articles …. et bravo le résultat est là 😁 super idée de croisée la carrière de ces deux très grand boxeur …. Nelson était un client sur le ring ! Il a des combats de légende pour lui …. un hall of famer ! Bazooka quartey lui était plus spectaculaire avec lui aussi des combat extraordinaire à son actif! Comme koi on ce rappel de boxeur just pour un combat qui ns on marque ( ce qui n’ai pas le k de ces deux boxeur qui ont eu une trop belle. Carrière pour le résumé à 1 combat)

    1. carrément d’accord, les articles, à chaque fois sont de qualité, et comme tu le dis Euskadi, c’est une très bonne idée de croiser la carrière de ces 2 grands boxeurs du continent africain. J’ai hate de voir la 2ème partie.

    2. Merci Euskadi, ça fait plaisir. Au départ, je devais juste faire un article sur Ike Quartey comme tu le sais, car je te l’avais dit quand tu m’avais demandé s’il y aurait un article sur lui et sur James Toney également. Et puis au final, je me suis dit pourquoi pas un petit historique sur les boxeurs d’Afrique et comme cela, je mettrai à l’honneur ces deux figures emblématiques de ce continent. En écrivant l’article, je me suis dit que quitte à parler de Quartey, autant parler aussi de la légende vivante qu’est Azumah Nelson. J’ai donc tout recommencé et voilà pourquoi c’était plus long.
      Je suis ravi que l’idée de croiser « la route » de ses deux boxeurs te plaise (ainsi qu’aux autres) et que je ne me sois pas trompé dans mon choix.
      J’en profite pour répondre également à tous: la 2ème partie de l’article est bientôt terminée.
      Et merci à tous pour vos compliments.

      1. Oui je me rappel très bien ! Sur quelques français aussi … et shane mosley ou Tito Trinidad 😋 ! Nelson mérite amplement un article pour mettre en avant ce genre de boxeur moins connu … comme locche d’ailleurs !

  6. Génial, à chaque fois tu ne cesseras de me surprendre. C’est super d’avoir fait un article sur les boxeurs venant d’Afrique car il y a eu de très grands champions. Un blog comme je les aime, sans fioritures, d’article à la Closer ou Voici sur les potins des boxeurs,… Un site qui parle de boxe devrait parlé de tout et pas seulement se limiter aux noms mercantiles comme ils le font tous. Un vrai site de blog parle de tout ce qui concerne la boxe, et c’est ce qu’il y a avec ton blog. Un grand bravo.
    Il y a un contributeur qui t’avais demandé si tu ferais un article sur Quartey, et tu avais répondu oui. Nous savions tous qu’il y en aurait un, mais je ne m’attendais pas à un tel article englobant en plus le continent africain et ses boxeurs. Génial mec.

  7. Quartey est loin de son meilleur niveau quand il perd contre Vargas. A son meilleur niveau, il aurait battu Vargas. Le hold-up contre Forrest est une honte, et je ne parle même pas de son autre hold-up contre dlh. Sa défaite contre Wright est unanime, mais la bazooka était rangé au placard. Le business a « tué » une arme de destruction massive (jab)

  8. Quartey aurait du s’en douter qu’en allant combattre de la Hoya, il lui fallait un KO. Car un combat de réunification entre de la Hoya et Trinidad était dans les tuyaux, donc victoire impossible aux points pour le Bazooka. Arum avait tout prévu. Voila comment brisé une belle carrière d’un boxeur au sommet (à ce moment là).

    1. de la Hoya était un bon boxeur mais surtout un bon produit marketing d’Arum. Contre Whitaker la victoire est discutable, contre Quartey c’est un vol, et il a payé cette magouille en perdant contre Trinidad qui aurait pu forcer un peu plus dans ce combat

  9. Trinidad et Whitaker, des combats qui auraient eu de la gueule contre Quartey. Dommage que cela ne ce soit pas fait. Un grand champion ce Quartey, quoiqu’on en pense, c’était un guerrier et un jab monstre qui détruisait.

  10. Ike bazooka Quartey, c est un grand champion qui aurait mérité une plus grande reconnaissance, mais la boxe business et les médias en ont décidé autrement 😦

  11. Quartey a toujours été sous-estimé par les médias,et sans conteste, il a, pour moi, battu de la Hoya et beaucoup plus que ne l’a fait Trinidad. J’aurai aimé un combat Quartey-Trinidad, on a raté quelque chose, je vous le dis.

  12. Sa défaite contre de la Hoya, un honte. Mais bon, Las Vegas = la capitale du jeu. Quartey, un énorme guerrier qui avait du coeur, mais il ne sera plus jamais le même après ce combat. J’ai adoré ton article et merci car j’y ai appris certaines choses que je ne savais pas à propos de Quartey. Et ton résumé sur l’Afrique et ses boxeurs, vraiment génial. J’ai hâte de lire la suite sur Azumah Nelson.

  13. un grand boxeur qui faisait partie sans conteste de l’élite. Une carrière gâchée à cause du boxing business. Et il a eu des soucis de santé aussi qui ne l’ont pas aidé, mais il est toujours bien revenu.

  14. merci pour ce magnifique article. C’est vrai que l’Afrique a un vivier de talents, et ce fighting spirit ,vu les conditions de vie très dure, on l’a bien vu, des guerriers sur le ring qui sont devenus champions par la suite. Pour moi, Quartey n’aurait jamais du monter chez les super-welters. Il était très bon en welters et aurait du y continuer. Mais, je me rappelle d’1 interview des frères Acariès qui disait que juste avant son combat contre de la Hoya, Quartey avait changé, il se dispersait, changeait beaucoup de manager, cherchait plus le combat lucratif, etc…
    Un champion malchanceux avec ses défaites controversées qui je pense ne sera jamais un hall of famer. Calzaghe a bien été intronisé, alors peut être qu’un jour Quartey,.. j’espère mais bon

  15. Quartey est encore crédible et un grand champion même après ses vols. Je me rappelle comment le public a huée la décision, le vol, contre Forrest.

  16. un grand boxeur dont les défaites plus que contestables ont « brisé » sa carrière, même s’il était toujours assez populaire. Après son combat contre de la Hoya, il n’était plus le même. Il avait toujours sa puissance et son fameux jab « marteau-piqueur », mais il n’était plus le « Bazooka » d’avant.

  17. c’est vraiment écoeurant ces vols qu’il a subi. Oui ça a un peu entaché son palmarès, et même s’il a fait partie des 10 meilleurs boxeurs de l’époque, sa renommée aurait pu être plus grande. Et ces absence répétées ont pesé beaucoup aussi. Seul l’avenir nous le dira, mais il ne sera peut être jamais intronisé au temple de la renommée pour ces raisons, dommage.

  18. très bel article.Quartey était un phénomène. J’aimais bien ce boxeur, mais malgré que c’était un talent brut, j’ai toujours trouvé qu’il lui manquait un petit quelque chose, car il y avait une certaine limite dans sa boxe, il était un peu juste, il avançait en ligne droite sur ses adversaires et tout reposait sur ce magnifique jab, même si il savait donné d’autres coups.

  19. Tu déchires grave sérieux. A chaque fois, tu nous sort des articles, hallucinant. Vraiment tu gères. J’ai pris plaisir à lire cet article, franchement comme d’hab, de qualité. Voilà pourquoi je kiffe trop ton blog. Il est vraiment unique, on voit pas ça ailleurs. Merci pour cet article, et à quand la 2ème partie sur Azumah Nelson.

    1. C’est sur c’est pa un article à l’emporte-pièce comme certains blogs. Que dire de ton article: sublime. A chaque fois j’ai hate de voir le prochain article me demandant de quoi tu va parler. Et je ne suis jamais déçu. Vivement la 2e partie

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