Coups De Poings Dans Le Rétro (chapitre XXIII)

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« The Uncivil War »

Le 18 novembre 1994 au MGM Grand de Las Vegas dans le Nevada, a lieu l’un des combats les plus attendus de l’époque entre deux boxeurs invaincus et considérés comme étant parmi les meilleurs boxeurs au monde, toutes catégories confondues : James « Lights Out » Toney, le champion du monde IBF des poids super-moyens, classé n°2 et Roy Jones Jr, classé n°3. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ce combat s’inscrive dans la lignée des « grands classiques » des combats de légende. Sans rien enlever à la performance de Jones qui, pour son 1er combat dans cette catégorie, affrontait un adversaire prestigieux, le combat n’a pas répondu aux attentes. Un combat, au final, à sens unique. Le problème de poids aura été préjudiciable à Toney qui, en plus de connaitre la 1ère défaite de sa carrière, va connaitre une traversée du désert.

 

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 Avec un palmarès de 33 victoires dont 32 par KO, pour 2 défaites durant sa carrière chez les amateurs, James Toney passe professionnel le 26 octobre 1988. Champion du monde dans trois catégories : poids moyens IBF (1991-1992), poids super-moyens IBF (1993-1994), et poids lourd-légers IBF (2003), il affiche un palmarès de 76 victoires dont 46 avant la limite, 10 défaites, 3 matchs nuls et 2 no-contest. Il a également été élu « boxeur de l’année » en 1991 et 2003 par Ring Magazine.

Durant sa carrière, il a affronté les meilleurs, quelque soit la catégorie de poids et a su s’adapter à tous les styles. Toney, en plus d’être un génie défensif, avait les atouts pour forcer le respect : la puissance, la vitesse, et un solide menton. Un mental à toute épreuve. On retrouvait en lui un boxeur « old school », rien d’étonnant quand on sait qu’il avait été formé, au début, par le légendaire Bill Miller. Après 25 victoires et 1 match nul, il affronte le 10 mai 1991, le champion du monde IBF des poids moyens, l’invaincu Michael Nunn (36-0, 20). Toney est largement dominé dans ce combat, mais dans la 11ème reprise, il réussit à envoyé le champion au tapis. Nunn, après avoir été compté, est autorisé à reprendre le combat, mais retourne à nouveau au tapis. L’arbitre arrête le combat, et James Toney devient le nouveau champion du monde de la catégorie. Il défendra victorieusement son titre à plusieurs reprises. Le 29 juin, malgré un voyage au tapis dans la 2ème reprise, il bat, par décision partagée, Reggie Johnson. Le 13 décembre de cette même année, Toney conservera sa ceinture en faisant match nul contre Mike McCallum. Pour récompenser cette année très riche, Ring Magazine l’a élu « boxeur de l’année ». Toujours aussi actif en 1992, il se défait de Dave Tiberi le 8 février et Glenn Wolfe le 11 avril. Le 29 août, il accorde une revanche à Mike McCallum et l’emportera par décision majoritaire. Il décide, peu de temps après, de monter dans la catégorie supérieure. Le 13 février 1993, il affronte Iran Barkley pour le titre de champion du monde IBF des poids super-moyens. Un récital et une véritable leçon de défense et de contre à mi-distance de la part du challenger. Largement dominé, Barkley ne reprendra pas à l’appel de la 10ème reprise. Toney est champion du monde dans une 2ème catégorie.

Comme à son habitude, il sera très actif durant l’année 1993 et 1994, et défendra victorieusement sa ceinture à plusieurs reprises. Le 18 novembre 1994, James Toney, toujours invaincu, défend son titre contre Roy Jones Jr, qui a laissé vacant sa ceinture de champion du monde IBF des poids moyens pour monter chez les poids super-moyens.

 

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Vainqueur des Golden Gloves en 1986 dans la catégorie des poids super-légers et 1987 en poids super-welters, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Seoul en 1988 en poids super-moyens, Roy Jones Jr totalise 121 victoires pour 13 défaites durant sa carrière amateur. Le 6 mai 1989, il passe professionnel. Champion du monde dans 4 catégories de poids : poids moyens IBF (1993-1994), poids super-moyens IBF (1994-1997), poids mi-lourds WBC (1996-1997, 1997-2002, et 2003-2004), WBA (1998-2002, 2003-2004) et IBF (1999-2002), et poids lourds WBA (2003-2004), il a été élu « boxeur de l’année » en 1994 par Ring Magazine et son combat contre Virgil Hill en 1998 a été élu « KO de l’année ».

Fort de ses 15 victoires, obtenues avant la limite, en autant de combats, le 10 janvier 1992, il bat par KO dans la 1ère reprise l’ancien champion du monde WBC des poids welters, Jorge Vaca. Le 30 juin de cette même année, il bat Jorge Castro par décision unanime. Après trois victoires consécutives, le 22 mai 1993, il affronte Bernard Hopkins pour le titre de champion du monde IBF des poids moyens laissé vacant par James Toney. Vainqueur par décision unanime, Roy Jones s’empare du titre mondial. Après avoir remporté les 4 combats suivants, il décide laisse son titre vacant pour monter chez les poids super-moyens. Toujours invaincu, le 18 novembre 1994, pour son 1er combat dans cette catégorie, il va affronter le champion du monde IBF, James Toney.

 

Le combat très attendu entre deux des boxeurs les plus doués de leur génération :

Le 18 novembre 1994 au MGM Grand de Las Vegas, a lieu l’un des combats les plus attendus de l’époque. Le championnat du monde IBF des poids super-moyens entre double champion du monde, James Toney, toujours invaincu en 44 combats et, Roy Jones Jr, également invaincu en 26 combats. Un affrontement entre deux des boxeurs les plus doués de leur génération qui, malheureusement, ne restera pas dans la postérité.

A cette époque, la plupart des magazines de boxe et autres spécialistes considéraient Toney comme le meilleur boxeur Pound for Pound, et d’autres comme l’un des meilleurs. Boxeur complexe et déconcertant par sa facilité et son calme sur un ring, toujours invaincu en ayant affronté les meilleurs boxeurs du moment, il était devenu l’un des boxeurs les plus craints et connu pour ses joutes verbales à la hauteur de ses prestations dans le ring. Toney, sur un ring, c’est de l’art : une maitrise défensive, des enchainements rapides et efficaces, des esquives, des contres, une lecture des adversaires, une anticipation extraordinaire, un très solide menton (il n’aura jamais été mis KO durant toute sa carrière), il a cette faculté d’être face à un adversaire et de le frapper sans se faire toucher, en somme, une boxe magistrale. Beaucoup le voyait vainqueur de ce combat contre Jones.

James Toney, ne reculant devant aucun défi, a accepté de défendre son titre contre Roy Jones, croyant qu’il serait en mesure de faire le poids, c’est-à-dire à 168lbs.  Fait surprenant, c’est que Toney est allé dans le camp d’entraînement seulement 6 semaines avant le combat, pesant à ce moment là 214 lbs. Trop sur de lui, par prétention, par lassitude, par manque de motivation, par manque de professionnalisme? Comment peut-on arriver aussi mal préparé pour ce choc?

Lors de la pesée, la veille du combat, Toney, très déshydraté, avait affiché un poids de 167 lbs. Il avait perdu énormément de poids en seulement 6 semaines. Très handicapant à ce niveau et sa team savait qu’il pourrait y avoir des conséquences sur le résultat en terme de performance sportive. Le cerveau est moins bien alimenté en eau et sa température augmente, ce qui entraîne une baisse des réflexes et de la lucidité, chose à ne pas se permettre devant l’étoile montante qu’est Roy Jones Jr. Toney a été réhydraté par intraveineuse toute la nuit et a été maintenu jusqu’au lendemain du combat. Juste avant d’entrer sur le ring, Toney se serait pesé lui-même dans le vestiaire et aurait pesé 186 livres.

James Toney, boxeur exceptionnel à son habitude, ne fut pas le même boxeur dans ce combat. Dès le début de la 1ère reprise, c’est Roy Jones qui prend le contrôle du combat, et Toney est surpris par la rapidité de son adversaire. Jones est impérial. Sa façon bouger, les angles de frappe et cette synchronisation instinctive, cette façon d’accompagner ou d’anticiper un coup, cette confiance totale, cette science du ring, …, du grand art jouant avec la perfection. Toney est largement dominé et sera même compter dans la 3ème reprise.

Aux termes des 12 reprises, Roy Jones Jr est déclaré vainqueur aux points par décision unanime des juges (119-108, 118-109, 117-110). Une performance remarquable. James Toney enregistre la 1ère défaite de sa carrière, et à l’issue de ce combat, il en a voulu à sa manager Jackie Kallen.

Lors de l’interview d’après-combat, pour justifier sa mauvaise prestation, Toney a admis qu’il avait été affaibli par ses problèmes de poids et a déclaré qu’il reviendrait.

En fin d’année, Roy Jones Jr sera élu « boxeur de l’année » par Ring Magazine, et défendra victorieusement son titre jusqu’en octobre 1996.

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Après cette défaite, James Toney va connaitre pendant près de 10 ans une traversée du désert. Il fera des combats pour des titres mineurs, connaitra des victoires mais aussi des défaites. Le 26 avril 2003, il refait surface en affrontant le champion du monde IBF des poids lourds légers, Vassily Jirov. Vainqueur aux termes de 12 reprises animées, il remporte une ceinture dans une 3ème catégorie de poids. Il ne fera aucune défense de son titre, préférant monter dans la catégorie reine, les poids lourds. Et le 4 octobre 2003, il affronte un Evander Holyfield, âgé et usé par ses innombrables guerres, qu’il stoppera dans la 9ème reprise. Toney sera élu « boxeur de l’année » par Ring Magazine. Le 30 avril 2005, il affronte John Ruiz pour le titre de champion du monde WBA des poids lourds. Toney est déclaré vainqueur et devient le nouveau champion du monde des poids lourds, ajoutant donc une ceinture dans une 4ème catégorie de poids. Il rejoint ainsi Bob Fitzsimmons et Roy Jones Jr les deux autres boxeurs de l’histoire à réussir cet exploit, eux qui ont aussi été champion du monde des poids moyens, super-moyens, lourds-légers et lourds.  Mais voilà, le conte prend fin avec l’annulation de son titre de champion du monde des poids lourds après qu’il ait été contrôlé positif. Le 11 mai, le combat est déclaré « sans décision », et le 17 mai, Ruiz récupère son titre de champion du monde.

Le 18  mars 2006, il affronte Hasim Rahman pour le titre de champion du monde WBC des poids lourds. Le combat se soldera par un match nul, et ce sera le dernier combat de Toney pour un titre majeur. Le 2 septembre 2006, il est battu par Samuel Peter, et le 6 janvier 2007, il perdra également le combat revanche.

En mai 2007, il écopera d’une amende et d’une suspension pendant 1 an (réduit à 6 mois en appel) suite à un contrôle positif aux stéroïdes anabolisants.

Le 16 juillet 2008, il remonte sur le ring pour affronter à nouveau Rahman, et le combat se soldera par un « no-contest ».  Il remportera, par la suite, quelques victoires et quelques titres mineurs, et aussi des défaites contres Denis Lebedev, Lucas Browne, Jason Gavern et Charles Ellis.

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27 réflexions sur “Coups De Poings Dans Le Rétro (chapitre XXIII)

  1. J’ai revisionné le combat de Toney vs Barkley. Un monument ce combat. Quel boxeur complet ce Toney. Et puis cette fameuse esquive et la remise en droite meurtrière avec le protège dent qui s’envole, c’est pas avec Witaker et Floyd qu’on aurait vu ça.

  2. Il me semble ke Jack Johnson aussi avait un bon jeu défensif, c’était l’un des précurseurs il me semble.
    Bon, je suis nouveau sur ce blog. En fait ça fait plusieurs jours ke je lis les articles ke je trouve très bien fait et je n’ai dc pas u le temps de commenter, et ces rubriques sur toute l’histoire de la boxe, combats et boxeurs de légende, c’est top.
    Et j’ai découvert grace à ce blog, ke Daniel Mendoza était le précurseur de la boxe scientifique. Une façon de boxer révolutionnaire. Sa garde remarquable complétait ce nouveau concept de défense. Du coup, ça fè ke les Willie Pep, Nicolino Locche (là aussi très bel article sur ce blog), James Toney, Withaker et Mayweather sont une continuité à leur façon.

  3. Toney a été un très grand champion, et un maitre de la défensive. Tout pour devenir une très grande légende et laissé un bel héritage de ses oeuvres sur le ring. Mais comme beaucoup l’ont dit ici, il s’est cramé. C’est pour dire, quand je parle de James Toney à des jeunes qui s’entrainent , beaucoup réagissent en demandant si c’est le gars qui a combattu Randy Couture à l’UFC. C’est triste quand même par rapport à ce qu’il a accompli avant sa défaite contre Roy Jones. La seule trace qu’il laisse à cette génération c’est le dopage et son combat contre Couture.
    la boxe magistrale de Toney ne reçoit pas toujours l’attention qu’elle mérite

  4. Toney a été le plus gros client qu’a affronté Roy Jones, mais Toney n’était que l’ombre de lui même ce soir là, fatigué par ses problèmes de poids, manque de tonus musculaire, … Une grosse affiche qui aurait pu devenir un combat de légende. Toney m’a énormément déçu.

  5. Toney a affronter les meilleurs dans plusieurs catégorie, toujours invaincus moi je dis bravo. Sa défaite contre le grand Roy Jones, … 😦 😦
    Il a écrit son histoire et construit son palmarès contre de vrais boxeurs. Il n’a jamais été mis KO. Après son combat contre Roy Jones, sa carrière a été en dent de scie, vraiment dommage

  6. James Toney, un champion sans cesse en activité et génie défensif. Par la suite je ne sais pas trop ce qui s’est passé dans sa tête. Un champion au sommet de sa carrière qui a tout foutu en l’air comme ça. Un champion aux abonnés absent face à Roy Jones qui lui a fait un combat parfait. Ce manque de professionnalisme honteux lui a valu cette traversée du désert, il est passé de la lumière à l’ombre. Son passage chez les lourds a été une grossière erreur aussi, Mr Toney qui était devenu prétentieux et arrogant. Sa victoire contre un vieux Holyfield usé, bof. Et ses combats contre Peters, Rahman et Ruiz. Quelle déchéance pour celui qui fut imbattable à son prime. Une légende écornée. Je vous rassure tous, Toney était un boxuer que j’affectionnais énormément à l’époque.

  7. Un excellent boxeur qui aurait pu avoir une bien meilleure reconnaissance mondiale, mais il a terni son image depuis sa défaite contre Roy Jones et sa retraite des rings, et il s’est ridiculisé en MMA. Une désolation totale pour un grand boxeur. Remarque quand on voit ce qu’est devenu Roy Jones aussi à l’heure actuelle, c’est pathétique.

  8. combat contre Roy Jones très décevant de la part de Toney. Moi je comprend pas, le mec était très actif, alors comment peut il prendre autant de poids entre son dernier combat qui était en juillet 94 contre Charles Williams et son combat contre Roy Jones qui était en novembre 94. Surtout que Toney s’est battu, dans la même année, en janvier, mars et mai. Il y a un sacré problème. Il devait déjà, sans doute jouer avec le cutting à mort, et qui sait, peut être déjà avec le dopage. C’était un boxeur que je prenais plaisir à regarder. Un joyau qui s’est tiré une balle dans le pied.

  9. Toney, un excellent boxeur, imbattable à son prime, et son combat contre Nunn nous l’a montré. Un boxeur complet, fort dans tous les domaines. Pour moi, après sa mauvaise préparation contre Roy Jones et sa défaite, Toney n’était plus Toney. Même s’il a fait quelques beaux trucs de temps en temps, il n’était plus le James « Lights Out » Toney. Un gâchis de talents hors du commun. On nous bassine avec le Golovkin qui assomme des peintres, mais un combat contre Toney, et ça aurait été la leçon de boxe et l’humiliation pour la 3G.

    1. c’est clair, et Roy Jones aussi aurait mis une branlée à Golovkin. Et dire qu’il est souvent comparé à Marvin Hagler. C’est faire insulte au grand Marvelous. GGG est loin du niveau de ces très grands champions. Lui, il n’a affronté personne. Il nous sort des choses insensées sur Ward (qui lui ne refuse aucun défi), il est prêt à faire 1 catchweight pour affronter Floyd, mais pas pour affronter le roukmout. Je suivais la 3G avant, mais plus ça va et plus il m’énerve et je le mets dans la catégorie des Garcia, Canelo, Fury, Wilder et j’en passe. Par contre je ne dis pas que la 3G est un mauvais boxeur 😉

      1. T dur quand même ! La différence entre ggg et ce que tu as cité c’est que ggg n’a pas le choix d’affronter de faible adversité alors que les autres eux font le choix de s’esquive ! C ggg le chasseur et les autre les chassés ! Après jsui d’accord Roy Jones à son top était imprenable et hagler est pour moi aussi au dessus …. Mais ns verrons bien ce que ggg fera contre ces pseudo champion (je parle surtout dalvarez qui commence sérieusement à me gonfler sévère)

  10. Yes b déjà merci pour cet article sur un de boxeur préfère …. Moi ce qui me choque c quand tu voit le physique qu’il avait au début et comment il a prit du poid par la suite ! Et pourtant il a su s’adapte et change sa boxe (une boxe explosive et puissante quand il été élancé à une boxe fait de mouvement du bust de remise magik et d’un des meilleur coup d’oeil de l’histoire par la suite ! ) un boxeur très complet comme tu la bien souligné ce qui en fait un vrai relou ! Malgré quelques couac ds sa carrière ça restera un très grand qui savait boxe des super léger au lourd !!!!! Ce qui est révélateur de sa science du ring ! Jsui définitivement fan !

        1. Oui, ne change rien, continue comme ça. On a des articles de qualité, d’une part, et d’autres par, on a plusieurs rubriques qui parle de la boxe dans sa généralité, d’hier à aujourd’hui. Un blog qui ne traite pas que les noms mercantiles de la boxe.
          Ce blog est génial, et on peut donner notre avis sans se faire conspuer, + 1000

          1. et en plus, j’ai encore vu que tes articles sont cités dans d’autres sites de boxe. Trop cool pour toi. D’ailleurs pour cette article, tu as un ping.

  11. James Toney face à Roy Jones Jr, tous les ingrédiens étaient réunis pour un méga combat, et pourtant…. 😦

  12. Moi j’ai aimé c’est son combat contre Michael Nunn, un très grand boxeur. Toney revient de loin dans ce combat, quel renversement de situation, ouah.

  13. Un boxeur qui n’a jamais été mis KO, très significatif, surtout quand on voit qu’il a affronté le gratin. Respect. Malheureusement, il a salit son image avec le dopage (même si ce n’est pas le seul boxeur). J’adorai ce boxeur, excellent coup d’oeil, une excellente défense, excellente remise, excellent menton, … J’ai commencé à ne plus trop l’apprécier c’est à son combat contre Roy Jones. Comment peut-on faire preuve de non professionalisme et de négligence à ce point là?

  14. Une carrière formidable ce Toney. Il a affronté de grands noms, pas comme aujourd’hui où tout le monde s’évite.

  15. Un excellent boxeur qui a eu un passage à vide suite à sa défaite face à Roy Jones,. Il a fait un très beau retour au premier plan, mais quand on y réfléchi bien, Toney n’était plus Toney, et je me demande si , au final, ses belles prestations chez les lourds n’était pas le reflet du niveau affligeant de la catégorie, car quand on voit que Ruiz était champion du monde (!!!????). Néanmoins, Toney mais il restera quand même un des plus grands boxeurs de ces dernières années.

  16. Toney, a l’époque était le boxeur qui m’impressionnait le plus. Il avait du talent c’est indéniable, mais quelle est la part que l’on doit attribuer au dopage? Ce mec a tout gaché à en devenir ridicule. Vraiment dommage.

  17. Toney un génie avec une carrière en dent de scie depuis sa défaite contre Roy Jones. Je me rappelle qu’à l’époque quand le combat était annoncé, j’avais été impatient. Et quand le jour J est arrivé, j’étais comme un fou, car à ce moment là, j’adorais ces 2 boxeurs. Je m’attendais à un très grand combat. J’ai été rapidement déçu par Toney et très heureux pour Jones. Si Toney n’avait pas eu ses problèmes de poids, on aurait eu un très beau combat entre les 2. Un combat malheureusement dans la lignée des Trinidad-de la Hoya, …
    En tout cas, belle perf de Roy Jones, et rien que pour ça, ça vaut le coup d’oeil.

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